Hymne à la France, H 97 (Hector Berlioz)
Music files
| ICON | SOURCE |
|---|---|
 |
File details |
 |
Help |
- CPDL #1474:
Sibelius
- Editor: Philip Legge (submitted 2000-10-12). Score information: A4, 31 pages, 528 kbytes Copyright: Personal
- Edition notes: full score, movement #2, pdf file added July 12, 2002
General Information
Title: Hymne à la France
Composer: Hector Berlioz
Number of voices: 10vv Voicing: SSTTBB.TTBB
Genre: Secular, Hymn
Language: French
Instruments: full orchestra
Published: Berlioz Complete works (1900-1907)
Description: From 'Vox populi'
External websites:
Original text and translations
French text
La menace des Francs
Ah ! si, le sceptre en main,
Les bras, les âmes,
Trop fier d’un pouvoir surhumain,
Enfants et femmes,
Roi, tu prétends éclipser notre gloire,
Tout pour nous combattra,
À la victoire Tout à nous s’unira,
On nous verra marcher soudain.
Et contre toi sur nos pas entraîné,
Armé du fer et des flammes,
Malgré ta couronne
Le peuple entier marchera.
Tu trembleras,
Et de ton trône
Tu redescendras.
Hymne à la France
Ô belle France, ô noble enfant du ciel !
Dieu t’a donné la gloire des combats,
Chère patrie, ô tendre et bonne mère,
Dieu t’a donné la palme des batailles.
Toi qui n’as point ta pareille sur terre,
Et le sang pur de tes chaudes entrailles
Et dont le nom est plus doux que le miel,
Incessamment enfante des soldats.
Jusqu’au moment où doit fuir l’existence,
Ton coeur ardent est sensible à l’offense,
Sois notre amour et l’objet de nos chants !
Au noir courroux prêt à s’abandonner.
Répétons tous en choeur ces mots touchants :
Il est aussi prêt à tout pardonner.
Dieu protège la France ! Dieu protège la France !
Du plus beau lys l’éclatante blancheur
Et toi, grand Dieu, toi, qui, du haut des cieux,
N’égale pas celle de ta figure.
De l’univers tiens en main la fortune,
À pleines mains sur ton front la nature
Sur ton enfant, notre mère commune,
A répandu la grâce et la fraîcheur.
Avec amour daigne jeter les yeux !
Dans tes yeux bleus brille l’intelligence,
Dans l’avenir fais toujours qu’elle avance,
Et la gaieté de ses rubis en feux,
Grande parmi les grandes nations,
Divin bandeau, couronne tes chevaux.
Et qu’à genoux toujours nous répétions :
Dieu protège la France ! Dieu protège la France !